- les faits montrent que nous sommes collectivement impuissants à arrêter les feux de forets parfois particulièrement destructeurs de vies humaines , de faune et de flore, contribuant de manière non négligeable au réchauffement climatique en libérant du CO2.
- voir, par exemple, le rapport sénatorial de JP Vogel (2019) Les feux de forêts : » l'impérieuse nécessité de renforcer les moyens de lutte face à un risque susceptible de s'aggraver » https://www.senat.fr/rap/r18-739/r18-739.html
- 3 à 4 millions d’hectares brulés chaque année dans le monde mais 9.3 millions en 2021.
- En France, après une accalmie jusqu’en 2016 et une chute en 2020 certainement due au covid et la faible circulation des individus , les surfaces brulées re-augmentent de manière exponentielle (64 000 ha en 2022).
- les seules solutions véritablement efficaces pour protéger les habitations, fortement disséminées en France, sont les bombardiers d’eau mais pendant ce temps les forets continuent de bruler
- il n’y a pas assez de bombardiers d’eau disponibles pour faire face aux nombreux départs de feu lorsque la météo est défavorable ( fortes chaleurs, vents) et le nombre nécessaire pour arrêter en moins de 2 jours tous les feux incontrôlables comme ceux de 2022 est certainement supérieur à 50 ( un largage de canadair de 6000 litres ne couvre que 35 x100 mètres par passage , dérisoire dans le cas de fronts de 20 km)
- les bombardiers d’eau sont très chers ( un canadair coute 50 millions , cout d’utilisation 8000 €/heure , cout maintenance … )
- les départs de feux qui n’ont pas été arrêtés en 10 minutes par grand vent se transforment en catastrophes qui nécessitent l’utilisation de gros moyens ( feux en gironde 2022 , plus de 2000 hommes, 8 bombardiers d’eau )
- seule la pluie et l’arrêt des vents stoppent les feux conséquents, c’est la tactique adoptée par les etats unis , le canada , l’australie , qui regardent en se désolant les sinistres se développer, priant pour que la météo devienne favorable
- Les départs de feux sont pris en charge par les SDIS alertés les très nombreuses structures communales, intercommunales, départementales, existantes . Grace à ces structures (et à la météo ), seuls 1% des départs de feux se transforment en catastrophe avec plus de 100 ha brulés.
C’est la lutte contre ces 1 % que notre association vise.
Partant aussi du constat que :
- l’état et ses services n’ont pas vocation à développer ou faire développer du matériel ( Ils s’équipent de matériels existant après avoir lancé un appel d’offre)
- développer des systèmes pour lutter spécifiquement contre les feux de foret est d’un bénéfice financier très incertain , à la fois sans garantie technologique et sans garantie au niveau client ( que sont l’état , les propriétaires forestiers ou les assurances)
les business plans n’intéresseront ni les investisseurs étatiques (BPI) ni privés
Ce qui explique l’absence de développement massif dans ce domaine: création de quelques start ups visant un aspect très restreint du problème
( exemple : capteurs IoT pour surveiller une petite zone )
C’est le moment opportun pour lancer le developpement de nouveaux moyens de détection et d’extinction très rapide des départs de feu plutôt que tout miser sur l’ extinction des feux avec des moyens aériens et terrestres colossaux.
La meilleure solution pour lancer ce developpement innovant est la création d’une association loi 1901 , sans but lucratif , qui bénéficie dès sa création , de par sa mission de defense de l’environnement, de la déductibilité des dons au même titre qu’une association reconnue d’utilité publique